Être au top !Dans la compétition actuelle, pour gagner il faut quotidiennement être au top, être affuté, ne rien lâcher. Ceux qui sont directement acteurs de ces combats commerciaux vivent intensément ces moments d’engagement et se nourrissent souvent du stress associé.
Cette recherche de performance, individuelle et de groupe, teste néanmoins les capacités de résistance de tous, collaborateurs et managers.
Pour ces derniers, c’est encore plus fort car de retour dans l’entreprise après un rendez vous difficile ou une négociation « tonique », les collaborateurs ou collaboratrices vont se retourner vers leur manager pour y trouver appui et directives.
Le dirigeant ressource pour ses équipes …
Solide dans ses analyses, maîtrisant la posture de manager-développeur ou « manager coach », il est le Référent, celui qui aide ses troupes à être le plus efficace possible, celui qui a l’expérience et qui va faire gagner.
C’est une position nourrissante et satisfaisante pour l’égo certes, mais aussi consommatrice d’énergie profonde et créatrice de stress à la longue.
La question qui se pose alors est : Mais qui l’aide lui - le dirigeant- le manager ? Pas grand monde, voire personne, surtout s’il s’agit de son entreprise !Pour évacuer les tensions, fort de ses succès, il va chercher à l’extérieur de quoi se défouler et rejoins ses amis autour d’un sport de compétition : ski l’hiver, tennis ou golf le beau temps arrivant.
C’est au travers de ce dernier sport que je choisis d’illustrer les parallèles saisissants entre ce que l’on peut s’autoriser dans un cadre personnel et ce que l’on hésite à afficher dans un cadre professionnel.
Ou est le Practice dans l’entreprise ?
Se détendre sur le green...Nombre d’entre nous ont fait le choix d’aller se détendre au grand air en tapant dans une petite balle blanche qui dispose d’une « indépendance d’esprit» avérée. Elle nous fait faire l’expérience d’une « humilité certaine» dans notre capacité (ou incapacité) à maîtriser de manière régulière ses déplacements.
Nous apprenons vite la nécessité de s’appuyer sur un « pro » pour progresser ou même simplement pour ne pas régresser ; alors nous prenons rendez-vous avec cet entraineur qui va nous observer et nous faire découvrir l’efficacité de nouveaux gestes.
Ce sera ensuite à nous seuls de les acquérir avec persévérance, en les répétant sans enjeu, sans pression inutile dans un lieu protégé, où l’on a le droit de faire des erreurs : le « Practice ».
Bien plus que cela, ce » pro » nous aide à gérer les moments de doutes en ramenant aux bases, en nous poussant à se faire confiance, à croire en son intuition.
Il fait aussi travailler les stratégies de gestion du stress, de développement de sa capacité de concentration, son entrainement au relâchement...
Un effet de bord amusant de cette relation équilibrée s’entend au Club House ou se tiennent des discussions décomplexées autour d’un verre amical sur des sujets aussi personnels que son swing, la position de ses pieds, de sa tête...
Et le coaching dans tout ça ?Vous l’avez déjà compris, il semble exister une vraie barrière entre nos deux mondes « privé et business » alors qu’après tout nous ne sommes qu’une seule et même personne. La question est donc : Où se trouve le practice dans votre entreprise ?
Certainement le coach n’est pas celui qui apprend les techniques mais bien celui qui permet de les tester, les expérimenter et les discuter de manière objective.
Il observe, écoute sans juger, questionne sur le déroulé de la situation et ses implications personnelles, émotionnelles et même parfois physiques.
Au service de ceux qui veulent progresser, qui se remettent en question pour améliorer leur pratique, le coach d’entreprise accompagne les mises en situation de lâcher prise, il autorise l’expérience de nouveaux comportements sans enjeu.
Le Dirigeant, le cadre clé peut alors s’appuyer en toute confiance sur l’effet miroir d’un professionnel au fait de son environnement et de ses contraintes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire